CO115
Devenir obstétrical des patientes présentant un dysraphisme
Lucie
Guilbaud
(Paris, France),
Jade
Lehrer
(Paris, France),
Alexandre
Vivanti
(Clamart, France),
Charles
Garabedian
(Lille, France),
Benoît
Peyronnet
(Rennes, France),
Marie-Victoire
Senat
(Kremlin Bicêtre, France),
Timothée
de Saint Denis
(Paris, France),
Rebecca
Haddad
(Paris, France)
Objectif :
Décrire le devenir obstétrical et l’impact de la grossesse et de l’accouchement sur les symptômes liés à leur malformation chez les patientes présentant un dysraphisme
Matériel/Patients et méthodes :
Étude rétrospective descriptive multicentrique. Étaient incluses toutes grossesses menées au moins jusqu’à 22 semaines d’aménorrhée par des patientes présentant un dysraphisme fermé ou un dysraphisme ouvert et ayant accouché entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2021. Toutes les données concernant la grossesse ainsi que les potentielles complications de la grossesse sur les symptômes du dysraphisme jusqu’à 6 mois après l’accouchement étaient recueillies en relisant les dossiers de chaque patiente.
Résultats :
46 grossesses chez 25 patientes présentant un dysraphisme fermé et 32 grossesses chez 19 patientes avec un dysraphisme ouvert ont été incluses.
Chez les patientes avec un dysraphisme fermé, la complication la plus fréquente était l’infection urinaire basse. Parmi ces patientes, 28/46 naissances ont eu lieu par voie basse sous analgésie péridurale. Seule une patiente a présenté une aggravation des symptômes en lien avec le dysraphisme dans l’année suivant l’accouchement, nécessitant une reprise chirurgicale.
Chez les patientes avec un dysraphisme ouvert, les complications les plus fréquentes étaient les infections urinaires basses et hautes. 27/32 naissances ont eu lieu par césarienne dont 21 sous anesthésie générale et 4 césariennes ont été compliquées (hémorragie, plaie digestive ou vésicale). Aucun cas d’aggravation des symptômes liés au dysraphisme ouvert n’a été observé.
Chez les patientes avec un dysraphisme fermé, la complication la plus fréquente était l’infection urinaire basse. Parmi ces patientes, 28/46 naissances ont eu lieu par voie basse sous analgésie péridurale. Seule une patiente a présenté une aggravation des symptômes en lien avec le dysraphisme dans l’année suivant l’accouchement, nécessitant une reprise chirurgicale.
Chez les patientes avec un dysraphisme ouvert, les complications les plus fréquentes étaient les infections urinaires basses et hautes. 27/32 naissances ont eu lieu par césarienne dont 21 sous anesthésie générale et 4 césariennes ont été compliquées (hémorragie, plaie digestive ou vésicale). Aucun cas d’aggravation des symptômes liés au dysraphisme ouvert n’a été observé.
Discussion - Conclusion :
En cas de dysraphisme ouvert, le risque de complication obstétricale est bien plus important et un suivi rapproché pluridisciplinaire est nécessaire pour limiter ce risque.
Mots clés :
dysraphisme, grossesse, accouchement, myéloméningocèle
Liens d'intérêts :
aucun